29 mai 2021 – Stage en format réduit au Mitsugwaw Kyudojo de Mersch

Plus d’un an et demi après le dernier stage organisé par la Fédération luxembourgeoise de Kyudo en septembre 2019, nous avons choisi de reprendre le fil. Ce 29 mai, nous avons organisé un stage sou format réduit, c’est-à-dire sur seulement une après-midi et en limitant le nombre de participants. Un groupe de de pratiquants du Taïtokan Kyudojo de Liège avait rejoint le dojo de Mersch pour se consacrer à l’étude de la voie de l’arc pendant quelques heures.

Dans la mesure où ce mini-stage était également une forme de test pour la pratique collective du Kyudo dans un contexte de crise sanitaire, toute une série de mesures avaient été prises pour assurer la santé des participants. Tests antigéniques rapides pour tous les participants avant le début du stage, distances interpersonnelles, désinfection régulière des mains, port du masque durant tout le stage permirent d’assurer un niveau de sécurité suffisant pour envisager l’après-midi en toute sérénité.

Alors que les pratiquants habitués au tir à la cible commencèrent la séance avec des tirs sous forme de Sharei en rythme Shinsa no Maai, les pratiquants débutants furent encadrés par les responsables de dojo au tir à la Maikwara. La météo était heureusement au rendez-vous, de manière à ce que nous avons pu prendre une collation à l’extérieur du dojo. C’était tant mieux car le café ne se boit pas bien avec un masque sur le visage. Dans un deuxième bloc, après la pause, ce fut l’occasion pour les participants de s’exercer au rythme de compétition, le rythme Kyogi no maai. Ce fut également une préparation pour ceux des pratiquants qui vont participer au Taikai de la Fédération européenne de Kyudo au début du mois de juillet à Bourges en France. Les pratiquants débutants s’étant appliqués de manière concentrée à la Makiwara durant toute l’après-midi, la fin du stage fut pour eux l’occasion de tirer leurs premières flèches à la Mato.

Après de longs mois sans stage, cette après-midi fut le pari de la possibilité d’organiser une pratique sous forme de stage, même en temps de situation sanitaire toujours tendue. Ce fut un pari réussi, et l’occasion très bienvenue de retrouver des pratiquants de Kyudo que nous n’avions plus rencontrés depuis plus d’un an.