Ce 5 décembre, les dojos de Mersch et de Liège avaient décidé de joindre leurs efforts en proposant une journée commune d’étude de la voie de l’arc, à Liège. Pandémie oblige, ce petit stage ne put réunir un nombre trop important d’archers. Les archers merschois et liégeois furent rejoints par les responsables des dojos de Wavre et de Bruxelles dans des conditions et un règlement dicté par le contexte sanitaire et les règles de distanciation.
Encadrés par les responsables des dojos de Mersch et de Liège, les participants au stage consacrèrent l’essentiel de la journée à l’étude du tir en Sharei shinsa no maai. Le Sharei est une forme de tir en groupe effectué par 5 archers. Lors du tir en Sharei, l’important est non seulement pour chaque archer de tirer en respectant le plus possible la forme, mais également de créer une harmonie dans le groupe des archers. Le Sharei, lorsqu’il est bien exécuté, dégage une force et une beauté qui tient plus à la chorégraphie collective qu’à la performance individuelle. Pour atteindre cette force collective, chaque archer doit, dans son esprit et dans son coeur, inclure les archers qui l’entourent. Comme souvent dans le Kyudo, l’objectif n’est jamais atteint contre, mais toujours avec ceux qui nous entourent. Voilà certainement une leçon à méditer non seulement pour le Kyudo mais, par les temps qui courent, pour le monde tout entier dans lequel nous vivons.
La situation sanitaire étant ce qu’elle est, les stages tant nationaux qu’internationaux, sont devenus plus rares. Les participants à cette journée ont d’autant plus profité de la possibilité de pouvoir rencontrer des archers d’autres dojos pour une exploration commune de la voie du Yumi, l’arc japonais.
crédit photos : M. Robert Vrydagh