Ce 14 janvier, une délégation de 9 membres de notre association a participé à un stage organisé par le Taitokan Kyudojo de Liège. A côté de participants de Liège et de Luxembourg, des pratiquants de Bruxelles, Wavre et Anvers s’étaient retrouvés sur les bords de la Meuse.
Lors de l’ouverture de ce stage encadré par les responsables des dojos de Liège et de Luxembourg et qui rassembla une trentaine d’archers, Alain Dubois demanda aux participants de mettre tout leur cœur dans la pratique de ce jour. Après l’ouverture, lors d’un tir appelé Hitote Gyosha chaque participant tira deux flèches afin de permettre aux encadrants de préciser leurs préparations pour le déroulement du stage, en fonction du premier tir des participants.
La session du matin fut continuée par une séance de tir individuel à la cible, durant laquelle un accent important fut mis sur la posture de l’archer. Cette posture, telle qu’elle s’exprime notamment à travers Dozukuri et Sanju Jumonji est une base importante du tir. Ce n’est qu’à condition que les premières étapes du Kyudo Hessetsu soient installées fermement que l’archer peut trouver l’énergie nécessaire pour réaliser la première phrase de Shaho Kun : « la voie n’est pas avec l’arc, mais avec l’ossature, qui est de la plus grande importance dans le tir ». Durant ce temps, les débutants étaient encadrés à la Makiwara.
Le temps de midi fut l’occasion de nous rencontrer de manière plus informelle autour d’un sandwich et d’une soupe chaude très bienvenue.
Après la pause, les encadrants du stage pratiquèrent une forme de tir de cérémonie appelé Mochimato Sharei. Ce fut le moment pour eux de travailler plus en détail ce tir particulier qui demande une grande attention des archers les uns aux autres, et pour les participants au stage d’en observer les bases.
Ensuite, une partie des participants eurent l’occasion de tirer en groupe selon le rythme de Shinsa no Maai, tel qu’il est notamment pratiqué lors des examens. Les encadrants accordèrent une attention à des aspects techniques particuliers, comme l’entrée et la sortie du pas de tir par exemple. Durant ce temps, les autres participants travaillèrent les Kihontai, les postures et mouvements de base qui constituent la forme fondamentale. Bien que faciles d’apparence, ces mouvements et postures de base demande une grande attention à soi et à son corps pour être exécutés correctement. Il est primordial d’y revenir de manière très régulière. Après une petite pause, les groupes changèrent de manière à varier le travail effectué cette après-midi.
Le stage fut clôturé par un Sharei auquel participa un membre de chaque dojo participant au stage. Ce fut l’opportunité de montrer ainsi que le Kyudo est aussi une aventure collective, dans laquelle nous nous retrouvons de tous horizons et au-delà de toutes les différences, pour étudier un sujet commun, la voie de l’arc. Nous sommes repartis avec un grand merci aux organisateurs du Taitokan Kyudojo de Liège et la certitude de nous retrouver à d’autres occasions pour poursuivre le travail de ce 14 janvier.